On s’intéresse à certaines permutations aléatoires avec « contraintes » : elles évitent des sous-permutations fixées. Lorsque l’on simule une telle permutation il semble, selon le type de contraintes, apparaître une forme limite déterministe ou au contraire une limite brownienne. Le but de cet exposé est d’expliquer ce genre de phénomènes en établissant une connexion entre ces permutations et des (grands) arbres aléatoires. Cette connexion a plusieurs conséquences combinatoires.
(Basé sur des travaux en commun avec F.Bassino, M.Bouvel, V.Féray, M.Maazoun, A.Pierrot).