Séminaires et groupes de travail AG 2016-2017

Séminaires

  • Mardi 4 octobre 2016 11:3012:30Eduard BalzinUniversité de Nice – Sophia Antipolis

    Eduard Balzin : Les familles des catégories et la structure de modèles de Reedy

    Résumé : Dans cet exposé, qui va aussi servir d’introduction rapide aux structures de modèles, on parlera d’une généralisation d’un théorème de Reedy. Ce théorème classique permet de construire des structures de modèles sur les catégories de foncteurs dont le domaine est une catégorie $R$ qui a certaines propriétés inductives.
    Je vais expliquer comment généraliser ce théorème du cas d’une « catégorie target » au cas de familles indexées par $R$. Pour motiver cette généralisation, on donnera des exemples de familles catégoriques venant de l’algèbre, la géométrie et la topologie. Si le temps permet, je vais expliquer comment une adaptation correcte des arguments de Reedy fournit la construction d’une structure de modèles et de limites et colimites, même si les techniques de la géneration cofibrante ne marchent pas.

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

 


 

  • Mardi 18 octobre 2016 11:3012:30Pascal BoyerUniversité Paris 13

    Sur certaines instances du lemme d’Ihara pour les groupes unitaires

    Résumé :

    Le classique lemme d’Ihara pour $GL_2$ admet, conjecturalement, une formulation due à Clozel, Harris et Taylor, en dimension supérieure pour certains groupes unitaires. Cette formulation, dont l’énoncé est relatif au choix d’un idéal maximal $\mathfrak{m}$ d’une algèbre
    de Hecke, se transpose sur la localisation en $\mathfrak{m}$ de la $\mathbb{Z}_l$-cohomologie des variétés de Shimura de type Kottwitz-Harris-Taylor. Le résultat repose alors sur la liberté de la $\mathbb{Z}_l$-cohomologie des extensions intermédiaires des systèmes locaux construits par Harris et Taylor.

    Dans cet exposé, nous décrirons la stratégie de la preuve de cette absence de torsion qui utilise en particulier le contrôle de la différence entre $p$ et $p+$ extensions intermédiaires pour les $\mathbb Z_l$ coefficients

    .

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 15 novembre 2016 11:3012:30Ahmed MoussaouiUVSQ

    Exposé de Ahmed Moussaoui

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 29 novembre 2016 11:3012:30Andrea FanelliHeinrich-Heine-Universitat Dusseldorf

    Andrea Fanelli : Fano varieties and Mori fibre spaces

    Résumé : In this talk I will introduce the notion of Mori fibre space, which naturally appears in the context of birational classification and minimal model program. I will focus on Fano varieties which can be realised as a general fibre of these fibrations (fibre-like Fano varieties). After presenting two criteria (one sufficient and one necessary) to detect the fibre-likeness of a Fano variety, I will focus on examples and applications.

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 6 décembre 2016 11:3012:30Anders BuchRutgers University

    Anders Buch : Quantum cohomology and puzzles

    Résumé : The (3-point, genus 0) Gromov-Witten invariants of a Grassmannian count the number of rational curves of a fixed degree that meet three general Schubert varieties. A bijection that sends a curve to its Kernel-Span pair shows that these Gromov-Witten invariants are equal to classical Schubert structure constants of a two-step partial flag variety. Recent results show that the Schubert structure constants are again equal to the number of puzzles that that can be created from a given list of puzzle pieces, as originally conjectured by Knutson. I will speak about geometric and combinatorial aspects of these results, as well as equivariant generalizations, based on papers with Kresch, Mihalcea, Purbhoo, and Tamvakis.

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 13 décembre 2016 11:3012:30Clément de Seguins PazzisLMV, UVSQ

    Clément de Seguins Pazzis : Décompositions à l’aide de matrices quadratiques

    Résumé :

    Soit $p$ et $q$ deux polynômes de degré sur un corps $K$. Une matrice $M$ carrée ‡ coefficients dans $K$ est appelée $(p,q)$-somme
    (respectivement $(p,q)$-produit) lorsqu’elle se décompose sous la forme $M=A+B$ (respectivement $M=AB$), $A$ et $B$ sont deux matrices carrées annulées respectivement par $p$ et $q$.

    L’étude de cas particuliers dans la classification des $(p,q)$-sommes et des $(p,q)$-produits remonte aux années 1960 pour les seconds (travaux de Ballantine sur les produits d’idempotents, de Djokovi\’c sur les produits de deux involutions) et aux années 1990 pour les premiers (Hartwig, Putcha et Wang).

    Nous avons récemment achevé la classification des $(p,q)$-sommes, ainsi que celle des $(p,q)$-produits lorsque $p(0)q(0) \neq 0$.
    Dans cet exposé, nous expliquerons les grandes lignes de ces classifications, en mettant en valeur l’intervention des algèbres de quaternions
    dans la solution du problème. L’exposé est largement accessible pour qui dispose d’une culture minimale en algèbre linéaire (invariants de similitude, invariants primaires) et quadratique.

    Lieu : Salle 2205

 


 

  • Mardi 17 janvier 2017 11:3012:30Olivier PiltantUVSQ

    Olivier Piltant : Uniformisation Locale et espace d’arcs

    Résumé : Soit $X$ une variété algébrique définie sur un corps parfait $k$, $X_\infty$ son espace d’arcs et $j: X_\infty \rightarrow X$ la projection. La Résolution des Singularités permet de ramener, modulo un morphisme propre et birationnel, l’étude des variétés algébriques à celle des variétés régulières. J’expliquerai comment déduire des énoncés plus faibles d’Uniformisation Locale et de Platification le long du support d’un arc plusieurs résultats classiques sur les espaces d’arcs: finitude des composantes irréductibles du sous-espace d’arcs $j^{-1}(SingX)\subset X_\infty$, théorème de Kolchin et sa version de caractéristique positive.

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 24 janvier 2017 11:3012:30Pascal RemyLycée Les Pierres Vives, Carrières-sur-Seine

    Pascal Remy : Calcul effectif des matrices de Stokes-Ramis pour les systèmes différentiels linéaires de niveau unique

    Résumé : Le calcul effectif des matrices de Stokes-Ramis des systèmes différentiels linéaires est essentiel dans de nombreuses applications théoriques et pratiques comme, par exemple, la classiffication méromorphe, le calcul de groupes de Galois différentiels ou le critère de non-intégrabilité de certains systèmes hamiltoniens.
    Le but de cet exposé est de présenter, dans le cas particulier des systèmes de niveau unique, une méthode générale de calcul des multiplicateurs de Stokes (= les coefficients non triviaux des matrices de Stokes-Ramis) que nous avons proposée avec Michèle Loday [1,2] et basée sur l’utilisation conjointe des théories de la sommabilité (Ramis, Malgrange, Sibuya, etc…) et de la résurgence (Ecalle, Sauzin, etc…). Je montrerai en particulier que le calcul de ces multiplicateurs peut toujours être ramené à un calcul de constantes de connexion obtenues à partir de prolongements analytiques convenables des transformées de Borel des solutions formelles du système.
    Références :
    [1] M. Loday-Richaud and P. Remy. Resurgence, Stokes phenomenon and alien derivatives for level-one linear differential systems. J. Differential Equations, 250:1591-1630, 2011.
    [2] P. Remy. Matrices de Stokes-Ramis et constantes de connexion pour les systèmes différentiels linéaires de niveau unique. Ann. Fac. Sci. Toulouse, 21(1):93-150, 2012.

 


 

  • Mardi 31 janvier 2017 11:3012:30Pierre LairezINRIA

    Pierre Lairez : Étude de la stabilité numérique de la résolution des équations différentielles p-adiques

    Résumé : Les nombres p-adiques apparaissent en calcul formel comme un intermédiaire pratique entre les nombres entiers (ou rationnels) et les entiers modulo p. Il permettent de maitriser la croissance des coefficients tout en restant dans un cadre de caractéristique nulle. Cependant, et c’est le revers de la médaille, les nombres p-adiques ne se manipulent que de manière approchée et pour garantir la pertinence du résultat il faut analyser la stabilité numérique des calculs effectués.
    Dans « On p-adic differential equations with separation of variables », avec Tristan Vaccon, nous étudions le calcul du développement en série des solutions de certaines équations différentielles. C’est un problème qui intervient lors du calcul avec des nombres algébriques en caractéristique positive, ou lors du calcul d’isogénies entre courbes elliptiques. Nous montrons, avec une méthode générale, que la stabilité de l’itération de Newton est optimale.

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 7 février 2017 11:3012:30Gianmarco ChinelloUniversita Degli Studi Di Milano Bicocca

    Gianmarco Chinello : Décomposition de la catégorie des représentations modulaires de GL(m,D)

    Résumé : Soient $F$ un corps $p$-adique, $D$ une algèbre à division centrale sur $F$ et $R$ un corps alg\’ebriquement clos de caractéristique $\ell\neq p$.
    Quand $\ell=0$ il existe une preuve, due à Bernstein, que la catégorie $\mathscr{R}_R(G)$ des représentations lisses de
    $G=GL_m(D)$ à coefficients dans $R$ se décompose en blocs.
    Cette preuve utilise les propriétés des foncteurs d’induction et de restriction paraboliques et la notion de support cuspidal.
    Quand $\ell>0$ l’approche de Bernstein ne fonctionne plus mais Sécherre et Stevens trouvent une décomposition en blocs de $\mathscr{R}_R(G)$ en utilisant la théorie des types de Bushnell-Kutzko.
    Dans cette exposé je presenterai la catégorie $\mathscr{R}_R(G)$, la notion de support supercuspidal et la décomposition ci-dessus. Enfin je dirai comment ramener la description d’un bloc quelconque à celle de certains blocs, dits de niveau <!–extra–>$.

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

 


 

  • Mardi 28 février 2017 11:3012:30Mickael MatusinskiUniversité Bordeaux 1

    Mickael Matusinski : Sur les séries de Puiseux algébriques de plusieurs variables

    Résumé : Travail en commun avec M. Hickel (Bordeaux). Nous nous plaçons dans le contexte de la résolution à la Puiseux d’équations polynomiales en plusieurs variables. Notre objectif est de comprendre ce qui distingue une série de Puiseux multivariée algébrique (sur $K(x_1,\ldots,x_r)$ le corps des fonctions rationnelles à $r$ variables) d’une série de Puiseux formelle.
    Plus précisément, nous résolvons les problèmes suivants :

    – étant donnée une équation polynomiale $P(x_1,\ldots,x_r,y)=0$, donner une formule pour les coefficients d’une série de Puiseux $y(x_1,\ldots,x_r)$ solution en fonction des coefficients de l’équation ;
    – étant donnée une série de Puiseux algébrique, reconstruire à partir de ses coefficients un polynôme annulateur.
    Il s’agit d’une généralisation à plusieurs variables de notre travail sur les mêmes questions pour le cas monovarié.

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 7 mars 2017 11:3012:30Maxim SmirnovUniversität Augsburg (Allemagne)

    Maxim Smirnov : On quantum cohomology of isotropic Grassmannians.

    Résumé : Dubrovin’s conjecture (ICM 1998) predicts an intriguing relation between the quantum cohomology ring of a smooth projective variety X and its derived category of coherent sheaves. I will explain some aspects of this story taking symplectic isotropic Grassmannians IG(m,2n) as the main example and stress the importance of the big quantum cohomology in the formulation of the conjecture. If time permits I will exhibit a relation between the quantum cohomology of IG(m,2n) and unfoldings of isolated hypersurface singularities, and its counterpart for the derived category of coherent sheaves on IG(m,2n). The talk is based on joint works, some finished and some still in progress, with A. J. Cruz Morales, S. Galkin, A. Mellit, N.Perrin, and A. Kuznetsov.

    Lieu : Fermat 2205

 


 

  • Mardi 14 mars 2017 11:3012:30Jesus Martinez GarciaMax Planck Institute for Mathematics

    Jesus Martinez Garcia : Existence of constant scalar curvature Kaehler metrics on polarised del Pezzo surfaces

    Résumé : The Yau-Tian-Donaldson conjecture relates the existence of constant scalar curvature Kaehler metrics on polarised manifolds to the algebrogeometric notion of K-stability. In this introductory talk we will describe the conjecture and the difficulty to test either side of the equivalence. Furthermore, we will focus on the case of del Pezzo surfaces and give partial existence and non-existence results. This is joint work with Ivan Cheltsov.

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 21 mars 2017 11:3012:30Daniel JuteauUniversité Paris 7

    Daniel Juteau : Correspondance de Springer généralisée modulaire

    Résumé : Je vais parler de la correspondance de Springer généralisée, qui est un formalisme “à la Harish-Chandra” pour les faisceaux pervers sur les cônes nilpotents des algèbres de Lie semisimples : on a des foncteurs d’induction et restriction paraboliques, et une notion d’objet simple cuspidal (tel que toute restriction à un parabolique strict est nulle, on encore tel qu’il ne peut s’écrire comme quotient d’un objet induit à partir d’un parabolique strict). Les objets simples sont partionnés en séries, une série d’induction étant l’ensemble des classes d’isomorphismes de quotients simples de l’induit d’un objet cuspidal, et chaque série est en correspondance naturelle avec l’aglèbre d’endomorphismes de cet induit, qui se trouve être l’algèbre de groupe d’un groupe de Weyl relatif. Le cas des coefficients de caractéristique nulle a été étudié par Lusztig dans les années 1980, avec des applications aux représentations des groupes réductifs finis. Le cas modulaire a été traité dans une série d’articles en collaboration avec Pramod Achar, Anthony Henderson et Simon Riche. Dans ce cas il est aussi intéressant de considérer la notion de supercuspidalité.

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 28 mars 2017 11:3012:30Dimos GoundaroulisUniversité de Lausanne

    Dimos Goundaroulis : A new 2-variable generalization of the Jones polynomial.

    Résumé : Since the original construction of the Jones polynomial, the Temperley-Lieb algebra has become a cornerstone of a fruitful interaction between Knot theory and Representation theory. The Temperley-Lieb algebra was introduced by N. Temperley and E. Lieb in a statistical mechanical context in 1971 and was rediscovered by V.F.R. Jones as a knot algebra in 1983. A knot algebra comprises an algebra A, an appropriate representation of the braid group in A and a Markov trace function defined on A. The Temperley-Lieb algebra, the Iwahori-Hecke algebra and the BMW algebra are the most known examples of knot algebras.
    In this talk we will present a new 2-variable generalization θ of the Jones polynomial that is derived from the framization of the Temperley-Lieb algebra. Τhe framization of a knot algebra is a relatively new technique that was proposed by J. Juyumaya and S. Lambropoulou and it consists in an extension of a knot algebra via the addition of framing generators which are intrinsically involved in the algebra relations. In this way one obtains a new algebra which is related to framed braids and framed knots. The basic example of framization is the Yokonuma-Hecke algebra which can be regarded as a framization of the Iwahori-Hecke algebra. We will start from the basic definitions of the framization of the Temperley-Lieb algebra and we will our ways towards proving the well-definedness of the new invariant θ both algebraically and skein theoretically. The 2-variable invariant θ coincides with the Jones polynomial on knots but is stronger than the Jones polynomial on links, as it can detect more pairs of non-isotopic links.

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 4 avril 2017 11:3012:30Federico PellarinUniversité Jean Monnet Saint-Étienne

    Federico Pellarin : Sur certaines valeurs zêta en caractéristique non nulle

    Résumé : Nous allons décrire des propriétés arithmétiques de certaines valeurs zêta qui sont en fait des hybrides entre des « nombres » et des « fonctions, » en caractéristique non nulle. Il s’agit en effet de séries formelles dans des algèbres de Tate, et pour cette raison, elles peuvent être considérées comme des fonctions (sur des polydisques unité). D’autre part, elles satisfont à plusieurs formules qui généralisent des formules plus anciennes obtenues par Carlitz, et qui constituent des analogues des fameuses formules obtenues par Euler pour les valeurs de la fonction zêta de Riemann aux entiers positifs pairs, et donc peuvent, pour cette raison, être considérées comme des nombres (des « périodes »). Après une introduction aux résultats principaux, nous allons continuer sur le chemin d’Euler et étudier certaines algèbres de valeurs « multi-zêta » qui apparaissent naturellement dans ce contexte.

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 18 avril 2017 11:3012:30Benoit LoiselÉcole Polytechnique

    Benoit Loisel : Générateurs explicités des pro-p Sylow d’un groupe semi-simple sur un corps local

    Résumé : On se donne un groupe semi-simple G défini sur un corps local K non-archimédien, typiquement SLn(Qp), de caractéristique résiduelle p. On dispose, sur le groupe des points rationnels G(K), d’une structure de groupe topologique. On peut réaliser les sous-groupes compacts maximaux de G(K) comme certains stabilisateurs pour une action bien choisie du groupe G(K) sur un complexe polysimplicial, appelé immeuble de Bruhat-Tits. Dans cet exposé, on commencera par une introduction à la théorie des immeubles de Bruhat-Tits, sur laquelle on s’appuie pour décrire les sous-groupes compacts et pro-p maximaux de G(K). Ces derniers jouent un rôle analogue à celui des p-Sylow d’un groupe fini et sont, en particulier, deux à deux conjugués. On pourra les interpréter au moyen de modèles entiers de G. Sous de bonnes hypothèses, on pourra ensuite décrire explicitement une famille minimale de générateurs topologiques d’un sous-groupe pro-p maximal. Le nombre minimal de ces générateurs topologiques est alors linéaire en une certaine donnée combinatoire définie à partir de G, à savoir le rang d’un certain système de racines bien choisi.

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 25 avril 2017 11:3012:30Alexander SamokhinHeinrich-Heine-Universitat Dusseldorf

    Alexander Samokhin : Autour du théorème d’annulation de Kempf

    Résumé : Dans cet exposé, nous allons discuter quelques théorèmes d’annulation pour les fibrés vectoriels qui ont des conséquences intéressantes pour la théorie de représentations de groupes semi–simples en caractéristique p > 0.
    Plus précisément, étant donné un groupe G semi-simple, connexe et simplement connexe et son sous–groupe de Borel B ⊂ G sur un corps parfait de caractéristique p, nous nous intéressons à l’image directe par rapport de morphisme de Frobenius d’un faisceau inversible sur la variété de drapeaux G/B. On s’attend que cette image directe se décompose dans la somme directe de composantes indécomposables avec de multiplicités et que ces composantes soient définies sur Z, et donc ne dépendent pas de caractéristique du corps de base. La connaissance explicite de telles composantes pour des poids p-restreints réguliers pourrait clarifier, en particulier, l’annulation de groupes de cohomologie de faisceaux inversibles sur les variétés de drapeaux en caractéristique p>0.
    Nous allons expliquer comment on peut obtenir de telles décompositions dans certains cas en utilisant la technique de décompositions semi–orthogonales dans les catégories dérivées. Nous allons illustrer cette approche en montrant l’identité d’Andersen–Haboush qui entraîne immédiatement le théorème d’annulation de Kempf.

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 2 mai 2017 11:3012:30Sarah DijolsAix-Marseille Université

    Sarah Dijols : Modèles symplectiques pour les groupes unitaires

    Résumé : Les représentations H-distinguées jouent un rôle central dans l’analyse harmonique des espaces homogènes, en particulier, elles ouvrent l’étude des périodes d’intégrales de formes automorphes.
    Nous nous intéresserons aux représentations du groupe unitaire, distinguées par le sous-groupe symplectique.
    Nous avons montré que pour une extension quadratique d’un corps local, aucune représentation cuspidale du groupe unitaire semi-déployé n’admet de forme linéaire (non nulle) invariante par l’action du sous-groupe symplectique.
    Nous esquisserons les outils de la preuve sur un exemple, avec la paire (U(2,2), Sp_4).

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 9 mai 2017 11:3012:30Chris BowmanUniversity of Kent

    Chris Bowman : Complex reflection groups of type G(l,1,n) and their diagrammatic Cherednik algebras

    Résumé : Diagrammatic Cherednik algebras first arose in Webster’s work on knot theory and higher representation theory. These algebras control the representation theory of complex reflection groups via a generalisation of Schur—Weyl duality. We shall discuss generalisations of the classical results of Andersen, Jantzen, Lusztig and Soergel (concerning the general linear and symmetric groups) to higher levels : in particular, the Strong Linkage Principle, Generic Behaviour, and Kazhdan—Lusztig theory will all be discussed.

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 16 mai 2017 11:3012:30Liviu MareUniversity of Regina (Canada)

    Liviu Mare — An affine quantum cohomology ring for flag manifolds and the periodic Toda lattice

    Résumé : The full flag (complex projective) variety G/B is canonically determined by an irreducible root system, thus by a Dynkin diagram. In a similar way, to the extended Dynkin diagram one attaches an affine root system along with the affine flag variety. Although infinite dimensional, the latter is a close relative of G/B and resembles therefore to it. However, its peculiarities deprives it (so far) of a rigorously defined quantum cohomology ring. A natural attempt is to remedy this by using « curve neighborhoods » of Schubert varieties, an effective tool already employed by Buch, Chaput, Mihalcea and Perrin in a series of recent papers. I will explain how this approach is indeed successful again, although only partially : the resulting Gromov-Witten invariants on the affine flag variety combine nicely with a natural projection map from the latter space onto G/B and give rise to a certain quantum-like product on H*(G/B). This so-called « affine quantum cohomology » ring of G/B admits canonical generators, the relations satisfied by them being just the integrals of motion of the periodic Toda lattice. The complete integrability of this integrable system will also be briefly discussed. The talk is based on joint work with Leonardo Mihalcea.

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 23 mai 2017 11:3012:30Maria ChlouverakiUVSQ

    Maria Chlouveraki : Sur certaines généralisations de l’algèbre de Temperley-Lieb

    Résumé : L’algèbre de Temperley-Lieb a été introduite par Temperley et Lieb pour ses applications en mécanique statistique. Jones a ensuite démontré qu’elle peut être obtenue comme quotient de l’algèbre de Iwahori-Hecke de type A, et il l’a utilisée pour la construction de l’invariant de noeuds connu sous le nom de polynôme de Jones. Dans cet exposé nous allons explorer les généralisations possibles de l’algèbre de Temperley-Lieb dans le contexte des algèbres de Yokonuma-Hecke, qui généralisent les algèbres de Iwahori-Hecke, et donnent naissance à de nouveaux invariants de noeuds. Nous allons étudier leur structure et leur théorie des représentations afin de choisir le meilleur candidat. Ceci est un travail en commun avec Guillaume Pouchin.

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 30 mai 2017 11:3012:30Eirini ChavliUniversität Stuttgart

    Eirini Chavli : Les matrices de décomposition des algèbres de Hecke génériques à 3 brins

    Lieu : Fermat – Salle 2205 En 2011, M. Chlouveraki et H. Miyachi ont travaillé sur les algèbres de Hecke cyclotomiques associées aux groupes de réflexions complexes exceptionnels de rang 2. Ils ont réussi à fournir des matrices de décomposition pour tous les cas où le paramètre est specialisé en une racine de l’unité. A ce stade, un certain nombre de questions se pose. Pourquoi ces valeurs données au paramètre fournissent-elles des matrices de décomposition différentes ? S’agit-il d’une classification ou y a t-il d’autres modèles matriciels qui ne sont pas décrits par leur travail ? Que se passe-t-il avec le cas générique ? Dans cette exposé on va repondre à toutes ces questions pour les algèbres de Hecke génériques à 3 brins.

 


 

  • Mardi 13 juin 2017 11:3012:30Benjamin SchmidtThe University of Texas at Austin

    Benjamin Schmidt : The Genus of Space Curves

    Résumé : A 19th century problem in algebraic geometry is to understand the relation between the genus and the degree of a curve in complex projective space. This is easy in the case of the projective plane, but becomes quite involved already in the case of three dimensional projective space. In this talk I will give an introduction to the topic, introduce stability conditions in the derived category, and explain how the two can be related. This is based on joint work in progress with Emanuele Macri.

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 20 juin 2017 11:3012:30Andrew MathasUniversity of Sydney

    Andrew Mathas : Quiver Hecke algebras and the symmetric and alternating groups

    Résumé : The representation theory of the symmetric and alternating groups are both well understood in characteristic zero but many basic questions, such as the dimensions of the simple modules, remain unanswered over fields of positive characteristic. In this talk I will give a survey the representation theory of these groups, concentrating on the recently discovered « KLR grading » on these algebras, which puts a non-trivial Z-grading on the group algebras. In particular, I will try to explain where the KLR grading comes from and why it is important.

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 

Groupe de travail

 

  • Mardi 18 octobre 2016 10:0011:00Nicolas PerrinUVSQ

    GT groupes algébriques — exposé introductif

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 15 novembre 2016 10:0011:00Sybille RossetUVSQ

    GT groupes algébriques — premières définitions

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 22 novembre 2016 10:0011:00Sybille RossetUVSQ

    GT groupes algébriques — premières définitions

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 29 novembre 2016 10:0011:00Bastien DrevonUVSQ

    GT groupes algébriques — algèbres de Lie

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 6 décembre 2016 10:0011:00Bastien DrevonUVSQ

    GT groupes algébriques — algèbres de Lie

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

  • Mardi 10 janvier 2017 10:0011:00Salim RostamUVSQ

    GT groupes algébriques : espaces homogènes

    Lieu : Fermat 2205

 


 

  • Mardi 31 janvier 2017 11:3012:30Maria ChlouverakiUVSQ

    GT groupes algébriques : éléments semisimples et unipotents

    Lieu : Fermat 2205

 


 

  • Mardi 7 février 2017 10:0011:00Maria ChlouverakiUVSQ

    GT groupes algébriques : éléments semisimples et unipotents

    Lieu : Fermat 2205

 


 

  • Mardi 7 mars 2017 11:3012:30Vincent SécherreUVSQ

    GT groupes algébriques : groupes résolubles I

    Lieu : Fermat 2205

     

 


 

  • Mardi 21 mars 2017 11:3012:30Vincent SécherreUVSQ

    GT groupes algébriques : groupes résolubles II

    Lieu : Fermat 2205

 


 

  • Mardi 18 avril 2017 10:0011:00Ahmed MoussaouiUVSQ

    GT groupes algébriques : sous-groupes de Borel I

    Lieu : Fermat 2205

 


 

  • Mardi 25 avril 2017 11:3012:30Ahmed MoussaouiUVSQ

    GT groupes algébriques : sous-groupes de Borel II

    Lieu : Fermat 2205

 


 

  • Mardi 16 mai 2017 11:3012:30Nicolas PerrinUVSQ

    GT groupes algébriques : centralisateur d’un tore

    Lieu : Fermat 2205

 


 

  • Mardi 23 mai 2017 10:0011:00Salim RostamUVSQ

    GT groupes algébriques : centralisateur d’un tore

    Lieu : Fermat 2205

 


 

  • Mardi 6 juin 2017 10:0011:00Sybille RossetUVSQ

    GT groupes algébriques : structure des groupes réductifs

    Lieu : Fermat 2205

 


 

  • Mardi 13 juin 2017 10:0011:00Bastien DrevonUVSQ

    GT groupes algébriques : structure des groupes réductifs

    Lieu : Fermat 2205

 


 

  • Mardi 20 juin 2017 10:0011:00Luc PirioUVSQ

    Exposé de Luc Pirio

    Lieu : Fermat – Salle 2205

 


 

Séminaires et groupes de travail AG 2016-2017