Les solutions des systèmes hyperboliques contiennent des discontinuités. Ces solutions faibles vérifient non seulement les EDP de départ, mais aussi une inégalité d’entropie qui agit comme un critère de sélection déterminant si une discontinuité est physique ou non. Il est très important d’obtenir une version discrète de ces inégalités d’entropie lorsqu’on approxime numériquement les solutions, sans quoi le schéma est susceptible de converger vers des solutions non physiques ou pire d’être instable. Obtenir une inégalité d’entropie discrète est en général un travail difficile, souvent inatteignable pour des schémas d’ordre élevé. Dans cet exposé, je présenterai une approche où ces inégalités sont obtenues a posteriori en minimisant une fonctionnelle bien choisie. La difficulté principale est de prendre en compte la notion de consistance. Cette méthode permet d’obtenir des « cartes de diffusion numérique » pour des schémas d’ordre quelconque. Elle permet aussi de trouver, par une autre procédure d’optimisation, la pire donnée initiale vis à vis de l’entropie. C’est un travail en collaboration avec Emmanuel Audusse, Vivien Desveaux et Julien Salomon.