Le théorème de Perron-Frobenius offre des informations sur la valeur propre principale d’une matrice composée de coefficients strictement positifs, ainsi que sur son espace propre associé. Ces informations sont souvent essentielles dans l’analyse de plusieurs domaines des mathématiques comme l’étude des systèmes dynamiques, la théorie des probabilités ou bien la dynamique des populations. Nous allons voir comment nous pouvons généraliser ce résultat pour l’appliquer à certaines équations aux dérivées partielles non locales qui apparaissent en biologie.