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Mardi 6 octobre 2015 15:30–16:30 – Nicolas Perrin – LMV – UVSQ
Combinatoire et géometrie énumérative
Résumé : La géométrie énumérative a pour but de compter le nombre de points, droites et autres objets géométriques qui satisfont certaines contraintes elles aussi géométriques : par exemple, il existe une unique droite passant par deux points donnés. Dans cet exposé, je présenterai quelques outils combinatoires et leur utilisation en géométrie énumérative.
Lieu : Amphi G – Bâtiment FERMAT
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Mardi 3 novembre 2015 15:30–16:30 – Michael Tsfasman (CNRS – LMV UVSQ)
Théorie de nombres et géométrie algébrique asymptotiques « appliquées »
Lieu : Bâtiment Fermat – amphi G
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Mardi 1er décembre 2015 15:30–16:30 – Jean-Michel Coron (LJLL – Paris 6)
Stabilisation des systèmes de contrôle : des clepsydres à la régulation des rivières
Lieu : Bâtiment Fermat – amphi G
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Mardi 2 février 2016 15:30–16:30 – Luc Robbiano (LMV) – UVSQ
Problème mal posé et équation des ondes
Résumé : Luc Robbiano, lauréat du Prix Langevin de l’Académie des Sciences, nous expliquera les résultats qui lui ont valu cette récompense.
Lieu : Amphi FBâtiment Fermat
Notes de dernières minutes : Le colloquium sera suivi par le goûter habituel. Cette fois-ci, nous profiterons de la Chandeleur pour organiser un goûter à thème.
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Mardi 15 mars 2016 15:30–16:30 – Nicolas Curien (Orsay)
L’intrigante géométrie planaire aléatoire
Résumé : Une carte planaire est un dessin (plongement propre) d’un graphe fini connexe dans le plan. Motivé par le célèbre théorème des quatre couleurs, W. T. Tutte a réussi dans les années 60 à énumérer les cartes planaires et ainsi fonder l’étude systématique de ces objets. Depuis, les cartes sont apparues dans d’autres domaines des mathématiques comme les intégrales matricielles, la géométrie algébrique, l’analyse complexe et la physique théorique.
En particulier, en gravité quantique 2D, les physiciens considèrent les cartes planaires comme une discrétisation naturelle d’une surface de Riemann fluctuante. Cette démarche a donné naissance au début des années 2000 à la théorie probabiliste des cartes planaires aléatoires. Le but est de comprendre les propriétés géométriques à grande échelle de grandes cartes planaires choisies uniformément au hasard dans une certaine classe. En 2011, Le Gall et Miermont ont ainsi montré que les cartes planaires aléatoires admettent une limite d’échelle universelle, une surface continue fractale aléatoire appelée la « carte brownienne ».
Dans la première partie de cet exposé, nous brosserons un historique des méthodes d’énumération de cartes planaires en passant par l’approche initiale de Tutte, les intégrales de matrices et les méthodes bijectives développées par Schaeffer. Nous plongerons ensuite dans la géométrie fascinante des cartes aléatoires et esquisserons quelques conjectures dues à Duplantier et Sheffield sur les liens avec le champ libre gaussien.Lieu : Bâtiment Fermat, amphi F